Emile
Zola naît à Paris en 1840, d’un père ingénieur et d’origine italienne. Trois
ans plus tard, la famille s’installera à Aix-en-Provence, où son père mourra
quatre ans après. Abandonné dans un monde alors féminin et dénué de ressources.
En 1852, Zola entre au collège Bourbon de la ville, mais les études, outre la
lecture des romantiques, ne le passionnent nullement. En 1858, sa mère décide
de retourner à Paris, où Zola sera scolarisé au lycée Saint-Louis, qu’il
quittera sans en avoir obtenu le baccalauréat.
Menant
d’abord une vie de bohème, Zola prend pied dans la littérature et entre chez
Hachette. En 1865, il découvre Germinie
Lacerteux, des frères Goncourt, après avoir lui-même publié, un an plus
tôt, les Contes à Ninon. La même
année il publie la Confession de Claude
qui fait scandale. Devenu journaliste, il subit au cours de l’année 1867 un
tournant qui lui fera rejeter l’œuvre idéaliste. En 1868, Thérèse Raquin est mise sous la presse et un an plus tard, le plan
des Rougon-Macquart est jeté sur le papier.
En
1870 paraît le premier livre de la série : La fortune des Rougon, qui est la souche d’un arbre dont les
branches se développeront au cours des romans suivant. La même année, Zola se
marie, et un an plus tard, il signe chez Charpentier un contrat pour 500 francs
par mois, contre lesquels il s’engage à écrire deux romans par an. Sa devise « Nulle dies sine linea » se
comprend. Ainsi, de 1870 à 1893, il étudiera la religion, l’avidité de l’argent
et du pouvoir, puis la misère, la luxure, le commerce, l’amour, etc.
Grâce
à l’Assommoir, duquel le succès fut aussi grand que le scandale, il pourra s’acheter
sa villa de Médan, et en 1877 naît le mouvement naturaliste, dont la théorie
sera fondée par Le roman expérimental
(1880). Après deux ans pessimistes, — mort du romancier, mort de Flaubert, —
Zola reprend son épopée avec Pot-Bouille
(1882) et surtout un roman plutôt noir, La
joie de vivre, puis voyage à Valenciennes pour Germinal.
En
1888, Zola rencontre Jeanne Rozerot, qui lui donnera deux enfants. Entre 1894
et 1896, il s’attaque aux trois villes : Lourde, Rome et Paris.
En
1899, après avoir traversé une crise mystique, Zola affirme sa doctrine avec
les Quatre évangiles : Fécondité, Travail, Vérité et Justice. Il ne terminera pas ce dernier
volet puisqu’il meurt en 1903.
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