Eschyle est, des trois
grands seigneurs de la tragédie grecque, le plus ancien ; il combattit
dans la plaine de Marathon et, dix ans plus tard, sur les nefs de Salamine,
alors qu’il était âgé d’environ trente-cinq et quarante-cinq ans.
Il naît à Eleusis, cité
des époptes de Déméter et rattachée à Athènes depuis 610, pendant qu’en cette
dernière règne le tyran Hippias. Mais c’est avec la Sicile que le poète avait
tissé les liens les plus infrangibles, celle de la tyrannie puis, en 465, celle
dont les villes libérées goûtaient à la prospérité. Ce fut dans l’une d’entre
elles, Géla, qu’il écrivit ses Prométhée,
dont une pièce devait nous rappeler le passé tyrannique avec un Zeus tout
puissant arbitre.
L’œuvre qui nous est
parvenue constitue plusieurs tragédies, desquelles on pourrait bouillonner les
grands traits qui les caractérisent : la décision centrale du protagoniste
et l’aporie dans laquelle elles s’engouffrent. Elles sont Les Perses, Les Sept contre Thèbes, Les
Suppliantes, L’Orestie et Prométhée enchaîné.
En 456, il meurt à
Géla.
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